26 février 2018

Le Dizet est séduit par Budzynski

LE JOUR OĂ™...

Au printemps 1992, Serge Le Dizet est partagé sur la suite à donner à sa carrière. A Rennes, où il évolue depuis cinq ans au poste d’arrière latéral, le président René Ruello est prêt à lui offrir un contrat à vie.

Tenté par cette proposition qui lui assure une fin de parcours balisée, il préfère toutefois filer vers Sochaux qui le piste depuis plusieurs mois. Tout paraît réglé comme du papier à musique lorsque Robert Budzynski, qui a appris que sa clause libératoire n’excédait pas 30 000€, le contacte dans le courant du mois de mai pour tenter de l’attirer dans ses filets.

Malin, le directeur sportif du FC Nantes joue sur la corde sensible de l’ancien doté d’une belle expérience auquel il fait miroiter l’encadrement d’une bande de jeunes. Il lui vante les qualités d’une génération à venir extraordinaire en évoquant notamment les noms de Makelele, de N’Doram, de Guyot ou de Capron, dont personne n’a jamais entendu parler.

Le Dizet, qui n’a rien d’un type aventureux, écoute attentivement Budzynski mais il songe davantage à conquérir ses premiers titres qu’à jouer les grands frères. Pourtant, au terme d’une bonne et franche discussion entre les deux hommes, il est finalement retourné comme une crêpe !

Le cœur l’emporte sur la raison : le nouveau rôle que le club entend lui confier le séduit. Alors, va pour le FC Nantes ! Quand il débarque à la Jonelière, en juin 1992, à vingt-huit ans, au volant de sa Golf, qu’il se fera d’ailleurs voler neuf jours plus tard, c’est un peu la chienlit : le club vient d’être rétrogradé en Deuxième Division avant qu’un montage financier ne le tire du pétrin.

Il n’y a même plus de président pour gérer les affaires courantes ! La suite ? Nantes va devenir européen en fin de saison et Sochaux descendra en Division 2 ! « J’ai finalement bien fait, non ? », dira Le Dizet, un an plus tard.


UN JOUR, UNE DECLARATION

Nestor Fabbri
« Il y a des moments dans la vie où il faut choisir entre une meilleure situation financière et l'équilibre de sa famille. L'argent est important, mais l'avis de ma femme et celui de ma fille ont beaucoup compté. A Nantes, j'ai tout, je veux y rester !  »
Août 1999


LA LEGENDE DU FC NANTES
1943-2018 : 75 ANS D’HISTOIRE
Par Denis Chaumier


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