''Travailler et rester positif''

Comment vas-tu ?

Koffi Djidji : Je me sens bien. C'est vrai que ça faisait un mois et demi que je n'avais pas joué avant ce week-end. Reprendre le rythme n'est pas toujours facile, mais je me sens bien.
On travaille tous les jours pour jouer. C'est parfois frustrant de ne pas jouer, mais il faut respecter les choix. Il faut de la concurrence. Le coach tient sa charnière centrale. Je ne lâche pas. Il faut toujours se remettre en question, travailler et rester positif.

Est-ce la saison où tu as le plus joué ?

Koffi Djidji : Avec les entrées en jeu, oui. Mais j'arrive à un âge où il faut jouer. Et même quand tu joues, il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a fait. Il faut toujours travailler.
J'ai toujours été dans cette optique. Dans ma carrière, j'ai galéré, j'ai connu des blessures. J'espère avoir répondu de la bonne manière aux mauvaises langues. Mais c'est surtout pour moi : j'ai toujours voulu être footballeur professionnel, depuis mon plus jeune âge. C'est ma vie. Et c'est vraiment important de travailler pour s'améliorer.

Le coach sait pouvoir s'appuyer sur toi...

Koffi Djidji : C'est important pour moi. Même si le poste n'est pas le mien, je ne veux pas être ridicule. J'essaye de faire de mon mieux pour moi, pour l'équipe et pour ma famille. C'est aussi ça être pro : faire de son mieux, quelque soit le contexte, avec mes défauts et mes qualités.
Après ce sont des choix tactiques du coach. Il y a de la concurrence, il faut travailler. Et je veux aider l'équipe.

La défaite frustrante à Monaco est-elle digérée ?

Koffi Djidji : On verra ce week-end. On n'en parle pas, mais c'est vrai qu'on enchaîne les déboires. On n'a pas été bons face à Saint-Etienne, qui est une très bonne équipe.
Quand tu as l'Europe qui se profile devant toi, tu as forcément envie d'y aller. Mais il ne faut pas s'enflammer. Les résultats des autres équipes nous permettent de ne pas être décrochés. Même si être européen n'était pas notre but initial, quand tu passes la moitié de la saison à la 5ème place, l'objectif change forcément. Il faut être ambitieux. On fait tous du foot pour jouer des compétitions comme celles-là. On est dans une passe difficile, il faut inverser la tendance.

On a le sentiment que vous payez chaque erreur...

Koffi Djidji : Il faut dire qu'en début de saison, il y a eu des matches où nous avons eu de la chance. Nous ne devions pas les gagner. Cette chance n'est plus là.
La réussite se provoque. Mais peut-être que nous faisons moins bien les efforts ensemble, au bon moment. On arrive en fin de saison, il y a plus de fatigue. Mais la tête doit prendre le relais. On doit faire mieux ensemble. Ca fait longtemps que le club n'a pas été européen. On peut déjà faire mieux que l'année dernière en terme de classement !

Vous retrouvez Dijon, une équipe joueuse...

Koffi Djidji : Collectivement, on n'avait pas fait un bon match à l'aller. On avait poussé en deuxième mi-temps, en les mettant un peu plus en difficulté, sans marquer. Ils se battront pour s'imposer chez nous, et nous avons une revanche à prendre. On doit montrer qu'on a les qualités pour faire un bon match à domicile.

Rester parmi les meilleures défenses du championnat, un objectif ?

Koffi Djidji : Le coach en a parlé. A la fin, quand tu fais les comptes, même s'il n'y a pas de trophée, tu aimerais bien être dans les meilleurs. Globalement, ça veut dire que l'équipe a fait ce qu'il fallait. Ce n'est pas une fin en soi, mais si tu es dans le top des meilleures défenses, tu fais aussi partie du haut du classement. C'est un indice révélateur.

La fiche et les stats de Koffi DJIDJI