Le 18 décembre 2006, Fabien Barthez signe un contrat de six mois et deux années supplémentaires en option (une clause libératoire stipule qu’en cas de relégation, il reprendra sa liberté) en faveur du FC Nantes. Un incroyable « coup » à mettre à l’actif de Rudi Roussillon, le président nantais, dont le club, qui ne compte que deux victoires en dix-sept rencontres et possède la plus mauvaise attaque du championnat, se traîne en fond de tableau.
Son constat ? Landreau, véritable meneur d’hommes, n’a pas été remplacé, ni dans le vestiaire, ni sur le terrain. Dès lors, il entre en contact avec le jeune retraité (35 ans), ancien champion du monde, en qui il décèle le « leader » dont les Canaris ont un urgent besoin. « Il est un exemple dans une équipe, dit-il, mieux même, un modèle et son enthousiasme peut tout changer. Son rôle sera de sécuriser la défense et de lui donner plus de sérénité. Parce que c’est de confiance dont tout le groupe a besoin. »
Dès son arrivée, « Fabulous Fab » rejoint la Jonelière et ses nouveaux coéquipiers pour sa première séance d’entraînement. Impatient, il met les gants pendant une bonne heure, sous la direction de Franck Mantaux, le préparateur des gardiens. Et pour que tout le monde puisse profiter de sa présence, il a le bon goût de travailler sur le premier terrain, qui jouxte l’entrée, donc à la vue de tous. Pour les supporters, c’est un peu Noël avant l’heure, heureux que Barthez, à travers les grillages de protection, se livre à une séance de dédicaces et de photos. Sa nouvelle vie commence.
UN JOUR, UNE DECLARATION
Claude Simonet
« Par rapport à José Arribas, à Jean Vincent ou à Raynald Denoueix, Jean-Claude Suaudeau n’a jamais entraîné un autre club en France, ni même à l’étranger. C’est bien qu’il y a quelque chose qui l’a freiné dans sa carrière. Je trouve qu’il a manqué d’audace. »
Juin 2017
LA LEGENDE DU FC NANTES
1943-2018 : 75 ANS D’HISTOIRE
Par Denis Chaumier
