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Ils se souviennent du 19 mai 2001...

RC Lens - FC Nantes

Dimanche après-midi (13h), le FC Nantes se déplace sur la pelouse du RC Lens pour le compte de la 8ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Un soir de mai 2001, le 19 plus précisément, le FC Nantes rendait visite aux Sang et Or dans leur antre avec déjà l'assurance de décrocher la 8ème étoile ! Un dernier match, pour conclure en apothéose une saison gravée dans l'Histoire du Club. Willy Grondin, Stéphane Ziani et Pierre Aristouy, présents ce jour-là, reviennent sur cet instant et la joie dans l'Artois, après une ultime rencontre très sérieuse (succès 4-1).

L'année 2000-2001

Willy GRONDIN : "Cette saison a marqué ma carrière puisqu'on a décroché le titre de Champion de France. C'est un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire. Nous étions un peu l'équipe surprise et beaucoup de personnes pensaient qu'on ne tiendrait pas jusqu'au bout. Mais à l'arrivée, avec un groupe de copains et une super ambiance, on a su faire la différence sur la durée."

Stéphane ZIANI : "En revenant au Club cette année-là, j'ai tout de suite retrouvé ce que j'avais pu vivre avec la génération du sacre de 1995, à savoir, une grosse ossature de joueurs formés au FC Nantes. Il y avait déjà des automatismes et une manière de penser qui était commune, malgré que je sois issu d'une génération plus veille. Il y avait également cette culture de l'effort. Notre équipe était composée de petits gabarits et il fallait compenser ce manque de force physique par de la mobilité et du mouvement. Il faut aussi se souvenir que cette année-là, la pelouse de La Beaujoire n'avait jamais été en un si mauvais état qu'à cette période. C'était catastrophique, boueux, mais on a su s'adapter. L'ambiance de travail était bonne, avec l'apport de joueurs extérieurs qui sont venus renforcer notre effectif. J'avais été Champion de France avec le RC Lens justement (1998) mais le devenir avec son club formateur et l'entraîneur qui m'avait formé, ça avait une saveur toute particulière."

Pierre ARISTOUY : "Je n'avais pas beaucoup joué sur cette saison, donc à titre personnel, je n'ai pas vraiment de souvenirs particuliers sur le terrain. En revanche, il y a un vrai souvenir concernant l'esprit de groupe et ce dès le stage de préparation en Autriche. On a tout de suite senti que quelque chose était en train de se créer. Lors de cette saison-là, on est beaucoup à être issu de la formation. On se connaît depuis des années et ça facilite beaucoup de choses. Il y a vraiment eu une progression durant toute la saison et cette dernière s'est terminée en apothéose, notamment sur les dix derniers matches sans défaite. J'ai vraiment un beau souvenir de tout ça avec de la qualité dans le jeu, la camaraderie qui régnait... J'ai vécu des moments extraordinaires."

RC Lens - FC Nantes (1-4), 19 mai 2001

W.G : "On était assuré d'obtenir le titre et pour le dernier match de la saison, le coach Denoueix a décidé de me faire jouer pour participer à la fête. Honnêtement, ce n'était pas un match cadeau parce qu'on savourait ce titre depuis une semaine (rires). Là-bas, ce n'est jamais évident avec le public qui pousse sans cesse son équipe. Mais on a été très sérieux et on affiché un bel état d'esprit jusqu'au bout. Et la victoire à la clé était méritée parce qu'on avait fait un super match. J'ai également souvenir des supporters lensois qui nous applaudissaient lorsqu'on marquait, sûrement par respect par rapport à notre titre et au jeu affiché durant toute cette saison. Après la rencontre, on a continué à fêter ça !"

S.Z : "Nous étions des compétiteurs et on avait envie de bien terminer l'année. On souhaitait aussi vraiment terminer en beauté cette série très positive en cette fin de saison et montrer notre emprise sur le championnat. Après, on ne s'est pas préparé de la meilleure des façons (rires) mais dans la dynamique de la victoire, on a su livrer un super match."

P.A : "Dans mes souvenirs, Lens n'a plus rien à jouer et nous, nous sommes déjà Champions de France. Comme souvent sur ces matches de fin de saison entre deux formations libérées et, l'une d'entre elle encore plus, étant euphorique, ça donne un match débridé. Sur cette rencontre, on a pu voir toutes les qualités, notamment offensives, de notre équipe avec des joueurs formidables qui ont fait honneur jusqu'à la dernière journée du championnat, à ce titre. Le public lensois avait d'ailleurs apprécié le jeu proposé."

Le match Ă  titre personnel

W.G : "J'aurais aimé ne pas prendre de but, c'est sûr. Mais c'est anodin. On avait joué devant 40 000 personnes, dans un stade plein et c'est vrai qu'en repensant à tout ça, on se dit que ça nous manque aujourd’hui."

S.Z : "Personnellement, ce match marquait mon retour à Bollaert et j'avais à cœur de bien faire. Je revoyais des amis avec qui j'avais connu de supers souvenirs. Je voulais vraiment rendre une belle copie. Et ça c'est plutôt bien passé (il sourit)."

P.A : "Je ne suis pas rentré en jeu mais me me souviens très bien d'une ambiance festive à Bollaert, qui, dans mes souvenirs, est l'un des endroits les plus "football" que j'ai pu connaître durant ma carrière. Quand je dis que ce stade est magnifique, c'est d’abord parce que les personnes présentes à l'intérieur, le sont."

Le RC Lens

W.G : "C'est un club qui fait partie de l'Histoire du football français et qui mérite sa place dans l'élite. C'est toujours un plaisir d'aller jouer à Lens, dans ce stade."

S.Z : "J'étais ravi de les voir revenir sur le devant de la scène et en Ligue 1. Alors aujourd'hui, on ne peut pas vraiment profiter de toute cette ferveur des supporters avec le contexte actuel mais c'est ainsi. L'an passé, je suis revenu à Lens lors de l'hommage à Daniel Leclercq et j'ai pu voir que cette passion qu'ils ont pour leur équipe se perpétue. Ça fait partie des clubs mythiques qui donnent envie de s'intéresser au championnat français. Je suis toujours en contact avec certains anciens joueurs comme Guillaume Warmuz, Éric Sikora, Mickaël Debève, Frédéric Déhu,... On apprécie chaque moment où on se retrouve."

P.A : "Je suis content des les revoir dans l'élite. Le RC Lens occupe une vraie place dans le paysage du football français, par rapport à la ferveur des gens et le plaisir d’évoluer dans ce stade. Quand on voit qu'en Ligue 2, ils arrivaient à faire déplacer plus de 25 000 personnes... De plus, j'apprécie la fidélité et même si je ne le connais pas personnellement, le Président Gervais Martel me laisse plutôt une bonne image. C'est quelqu'un qui n'a pas abandonné le navire quand ça allait moins bien. Et ça, c'est agréable."



Les meilleurs moments du match :



RC Lens - FC Nantes

8ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Dimanche 25 octobre 2020, 13h
Stade Bollaert-Delelis


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